DE LA REVOLUTION DE 1789 A CELLE DE 1830
DE LA REVOLUTION DE 1789 A CELLE DE 1830
1. L'émergence d'une politique agricole
En 1789, la paysannerie représente environ 80% de la population,
mais reste anaphalbète à 53%.
Elle est consultée à travers des cahiers de dolèances,
mais elle n'est pas reprèsentée par des paysans
A l'annonce de la prise de la bastille
, les paysans prennent peur de la révolution et
cherchent à protéger leurs récoltes, parfois méme
La nuit du 4 aout 1789
Le 17 juillet 1793, tous les droits seigneuriaux
Les paysans sont enfin libres et les émeutes cessent.
Désormais, le paysan a conscience d'étre un citoyen à part entière.
Mais, le plus important reste la reconnaissance du monde paysan par les gouvernements
qui petit à petit créeront une politique agricole
2. La paysannerie du début du XIXème siècle
Il existe de grandes fermes de 50 à 100 ,
voire 150 hectares appartenant à de riches propriétaires.
Elles possédent plusieurs charrues
et autant de chevaux de trait.
Ces grandes fermes emploient un grand nombre de manouvriers.
Elles servent de créanciers aux petits paysans.
Elles produisent principalement pour vendre.
Les petits laboureurs possédent quelques hectares.
Ils s'unissent souvent pour mettre travail et matériel en commun
car ils n'ont pas tous une charrue et un cheval.
possèdent quelques ares , une petite maison, un peu de bétail
et louent leurs bras à la journée.
Les domestiques ne possédent rien.
Ils dépendent de leur maitre qui leur assure la sécurité matérielle;
Ils sont exclus des assemblées de village.
Les mendiants domicilés sont des pauvres
ou des invalides que chacun aide .
Les mendiants errants sont les gens de mauvaise vie chassés des villes
ou des paresseux qui refusent de travailler.
Ils vivent de rapines, ils sont menaçants, on s'en méfie.
100% des terres labourables sont cultivées en céréales,
à l'exception des fond de vallée ou l'on trouve des prés,
et certains versants de collines réservés aux vignes.
Il n'y a toujours pas de bois,
mais des friches importantes dans les zones incultivables
à cause du relief ou de la nature du sol.
Sur notre commune , ces zones se situaient principalement
sur la butte de l'Arbre et aux lieux-dits
Le Canton Ruineux et les Grès.
Sur la commune la vigne couvre environ 15% de la surface cultivée, répartie en 3 zones
AVANT
Le Mesnil
La Couperie.
La production y est trés aléatoire.
Pinot
Troyen
Gouris ou Gamais
et du raisin blanc
Meslier ou Melon.
Les labours se faisaient le plus superficiellement possible
pour ne pas remonter de craie du sous sol.
La fertilisation s'effectuait par brulage des chaumes,
double labour
et fumure ( fumier de végétaux, déjections animales, et boues ménagéres)
Les premiéres tentatives d'engrais vert apparaissent.
L'assolement est toujours triennal
jachére labourée 4 fois dans l'année
blé ou seigle semé à l'automne
semé au printemps.
La moisson se fait à la faucille
pour les céréales à gros grains
et à la faux pour les autres.
Lors de la moisson et du battage la perte de grain reste importante.
se développe et remplace progressivement celle du lin.
La commune possédera de 1 à 9 hectares de chènevière sur des terres bien fumées,
encloses et proches des villages.
est séché et battu pour en extraire les graines qui, écrasées
formeront l'huile alimentaire dite de " chènevis"
Le chanvre est ensuite mis à macérer dans l'eau des routoirs
clic sur routoirs pour définition
afin de pouvoir en extraire la fibre destinée à la fabrication de
cordes et de toiles.
On cultive également la navette
comme engrais vert ou fourrage..
La graine sert à l'alimentation des volailles, et parfois à l'homme les années de disette.
Les tiges et les cosses servent au chauffage, à défaut de bois.
On peut dénombrer sur la commune environ 60 chevaux,
unique animal de trait et de labour,
ainsi qu'une douzaine d'anes
et de mulets ( chevaux du pauvre)
Les troupeaux comptaient environ 200 bovins,
700 ovins,
une dizaine de chèvres
et une quarantaine de porcs.
en 1806 améliore la qualité de la production de laine
et permet un élevage plus intensif malgré une destruction trés
importante du cheptel lors de l'invasion de 1814.
La vaine pature qui avait été interdite en 1769 existe toujours
( la révolution ne s'est pas prononcée sur cette coutume)
Néanmoins , les patures naturelles, et surtout artificielles se développent
pour permettre l'accroissement des troupeaux et donc de la fumure.
De méme, on commence à replanter des arbres et des haies
pour protéger troupeaux et cultures du vent, du soleil ou de la sècheresse.
A Suivre SECONDE PARTIE
DE 1830 à NOS JOURS