SOIREE RACLETTE 6/03/2010

                                                       SOIREE RACLETTE -REPAS DANSANT

                                                              6 MARS 2010

   PARTICIPATION

    Adultes  20 €                       Enfants ( 4 à 7 ans) 5€                    Enfants ( 8 à 12 ans)   7€

                                        contacter  Sylvette GRAMAIN au  06 75 41 65 60


Origine du mot  RACLETTE               Bellevaux  (village montagnard)

 

A l'origine, pendant l'hiver, on se mettait autour de la cheminée et on coupait en deux une meule de fromage. On présente la tranche au foyer de la cheminée à bois et tout naturellement le fromage se met à fondre. Avec une spatule en bois, on racle la surface régulièrement pour chaque convive. La coulée de fromage rôti qui s'étale doucement, enserrée parfois par une collerette dorée de croûte grillée porte le nom poétique de «religieuse» (d'après Fromages d'Europe). Pommes de terre (sous la braise ou en robe des champs), charcuterie et condiments au vinaigre font de l'ensemble un plat convivial et nourrissant.

Avec la fée électricité, la rampe électrique (inventée en 1921) a remplacé le foyer ouvert. Elle permet encore de perpétuer l'ancien geste.

Mais comme une demi-meule peut sembler trop importante pour quelques convives, on est vite venu à des fours à raclette à plat qui utilisent la forme pratique des petites tranches prédécoupées. On ne racle plus mais on fait toujours une bonne raclette !


La Raclette est un plat bien connu, qui évoque la montagne et les grandes tablées conviviales. Le fromage indispensable à cette délicieuse spécialité, la Raclette, est né dans les montagnes suisses (le Valais) au Moyen Age.

Si les premiers écrits qui font référence à ce fromage «rôti» datent du XVIème siècle, ce n'est qu'en 1874 qu'apparaît le mot raclette.

Dans ces montagnes valaisannes, on le désigne souvent sous d'autres vocables comme le Bagne ou le Conches. A signaler d'ailleurs que là-bas on dit le Raclette, alors qu'ici on dit la Raclette. Les Suisses font la différence entre le plat (on va faire une raclette) et le fromage.

Il était donc logique que les Valaisans recherchent à protéger leur tradition en demandant la protection d'une Aoc en Suisse. Ils viennent de l'obtenir par décision du tribunal de Lausanne qui a refusé en revanche de protéger le simple vocable «raclette». Mais comme l'Emmental, la fabrication de ce fromage a migré des vallées vaudoises vers d'autres parties de la Suisse mais aussi vers la France.

Dès 1973, on trouve de la Raclette française dans les GMS. Son succès a tout naturellement conduit les Pouvoirs publics français à en donner une définition officielle.

La Raclette est donc définie dans le décret du 27 avril 2007 (qui fait suite à celui du 30 décembre 1988) -voir le texte complet du décret- . C'est un fromage au lait de vache, cru ou pasteurisé, de type pâte pressée non cuite. Ronde ou carrée, la raclette pèse de 4 à 8 kg. Le fromage est affiné au moins huit semaines à compter de la date de fabrication. Sa croûte jaune d'or cache une pâte jaune plus claire ou blanche.

La Raclette doit respecter une teneur minimum en matière grasse (pour le goût) : 45 % de G/S.

La Raclette peut être fabriquée partout en France. Aujourd'hui, six fabricants de Savoie se retrouvent au sein d'un syndicat qui a pour objectif d'obtenir une IGP Raclette de Savoie. En matière de signe de qualité, il existe aussi une Raclette Label Rouge. La Raclette est proposée en de nombreuses variantes : au vin blanc, fumée, au poivre, au cumin, aux herbes'

La France est devenue le premier fabricant de Raclette avec plus de 50 000 tonnes par an.