politique agric et mondialisme

 

 

    I I I      LES POLITIQUES AGRICOLES ET LE MONDIALISME

 

            Les politiques agricoles se sont progressivement mises en place au cours des siècles passés.

            Leur objectif principal était d'aasuer à la France une autonomie en matière de ressources alimentaires.

            Pour celà, il fallait absolument moderniser l'agriculture

            Ces politiques  ont donc d'abord consisté à soutenir formation, information et financement à l'investissement.

            Puis est venu le temps où la protection contre l'instabilité des prix est devenu nécessaire pour ne pas nuire aux investissements.

 

            A partir de 1957, cette politique est menée au niveau de l'Europe.

           Au fil des années et des réformes, l'Europe s'élargissant et l'économie mondiale de moins en moins vaillante,

           les règles imposées par cette politiue commune paraissent de plus en plus complexes.

           Les agriculteurs sont soumis à des taches administratives de plus en plus lourdes et à des contrôles croissants.

 

            Le capital investi dans le foncier et surtout dans le matériel est environ deux fois supérieur à la moyenne de celui des autres professions.

            Afin de limiter les frais, certains matériels spécialisés et très couteux sont acquis en commun par plusieurs exploitants.

 

           Ceux ci se lient alors les uns aux autres.

           D'autre part, les agriculteurs sont aujourd'hui de plus en plus dépendants des grandes sociétés de négoce de

           produits agricoles et des fluctuations irraisonnées des prix internationnauxque les politiques ont peine à réguler.

 

          Aujourd'hui, la Politique Agricole Commune a mis au second plan ses premiers objectifs qui consistaient à favoriser la production,

         à garantir la sécurité des approvisionnements et d'assurer des prix raisonnables aux consommateurs.

 

         Elle privilégie désormais l'assurance d'un niveau de vie équitable des populations  agricoles et la stabilité des marchés.

 

            En plus, des risques d'effondrement des prix, d'autres menaces apparaissent:

         sur la lancée du progrés technique, les biologistes et les chimistes ont inventé le génie génétique et toujours de nouveaux

           produits de traitements.

           Or, ces nouveautés sont mises dans le commerce trés rapidement dans un but purement économique sans que leur innocuité

           sur les milieux naturels et sur notre santé nee soit complétement et scientifiquement prouvé.

           De plus, l'utilisation de brevets déposés pour ces nouvelles créations augmente le coût d'utilisation par les agriculteurs

           et les rends encore plus dépendants des grands groupes industriels.

 

           L'agriculture doit toujours  permettre de nourrir le peuple sans nuire à son environnement et en assurant de pouvoir nourrir

           les générations futures.

           Elle peut en outre , si l'environnement et la demande en nourriturele permettent, assurer un rôle de production

           de matiéres premiéres ( fibres, isolants, ... etc ) mais aussi de source d'énergie renouvelable.

           Cette production de biomasse énergétique qui semble vouloir se développer ouvre de nouveaux horizons pour un avenir agricole

           plus serein.