LES PREMICES DU PROGRES AU XIX

 

 

  I   LES PREMICES DU PROGRES AU XIXème SIECLE

 

      1  Un progrès  lent mais sûr

 

         Dès 1830, les riches propriètaires commencent à essayer

       de nouvelles techniques pour améliorer la production.

       Certaines expériences échoueront au grand plaisir des petits paysans

       qui croient davantage à leurs traditions.

       Mais les hommes de progrès ne se contentent pas d"expérimenter.

       Ils diffusent leurs réussites, ils publient des ouvrages, ils

       deviennent des exemples à suivre.

          L'Etat favorise cette émulation par l'organisation de comices

           et concours agricoles.

 

          Une presse spécialisée apparait.

 

          Afin d'aider à la modernisation de l'agriculture, deux banques mutualistes sont créées:

          le CREDIT AGRICOLE en 1861

          le CREDIT MUTEL AGRICOLE en 1865.

          Malgré tout, la révolution agricole se répand trés lentement

          et certaines améliorations mettront

           plusieurs dizaines d'années à quitter le stade de l'expérimentation par une minorité


           Ainsi, le brabant

          ( charrue à double soc réversible) apparu vers 1830


           ne sera généralisé qu'à la fin du siécle.


           La faux



          a définitivement remplacé la faucille,

         lorsque vers 1860, apparaissent les premières moissonneuses,  

 

           faucheuses


       et batteuses mécaniques.


          A la méme époque, l'utilisation du superphosphate ( premier engrais chimique)

         commence à se répandre.

         L'assolement tend à devenir biennal,

        voire avec la multiplication des types de culture, quadriennal.


            En effet, la culture de la betterave sucrière

           et de la pomme de terre se propagent de plus en plus en plein champ.

 

             Parrallélement, les prairies artificielles de trèfles

 

            , luzerne

 

           et sainfoin

 

          se développent afin de pouvoir augmenter les troupeaux de

            bovins.


            Les mauvaises terres incultivables disparaissent lentement à cette époque.

            Sur notre commune, une grande partie est reboisée en pins ou sapins,

           une autre partie est dégagée de ses pierres.


          En effet, le développement des villes a nécessité l'exploitation de ces pierres de surface.

          Cette importante extraction a rendu à l'agriculture ou à la foret des surfaces trés importantes.


      2 - Une fin de siècle un peu chaotique

 

               A la fin du siècle, la production agricole française est plus que suffisante

               mais les  commencent à s'amonceler :

 

               l'exode rural apparaît et les journaliers parfois manquent déjà.

 

               La politique de libre échange international met notre production en concurrence

              avec celles parfois moins coûteuses d'autres pays.


               La céréale ne fait plus recette , les colzas , oeillettes

              et navettes ne trouvent plus preneur,


              le prix de la laine de mouton s'est effondré.

                                                                                                                               


               En trente ans, le revenu de nos agriculteurs a diminué de moitié à cause du mondialisme.

               L'exode rural s'accélére.


               De plus, à partir de 1890, notre région est touchée par le phylloxéra

               qui ruinera un grand nombre de vignerons et réduira

               drastiquement les surfaces.


              Sur notre commune, les vignes ne cesseront pas de diminuer jusqu'à nos jours

              oû l'on peut considérer qu'elle est quasiment disparue.


              Mais l'Etat veille et mène une véritable politique de soutien à l'agriculture :

             création d'une administration particulière sous les ordes d'un nouveau ministère indépendant

             ( le minitère de l'agriculture est créé en 1881 )

              Cette administration deviendra la D.D.A. ( Dirention Départementale de l'Agriculture )


              L'institut national agronomique est chargé de former des ingénieurs agricoles.

              Enfin, les syndicats agricolessont autorisés en 1884 pour défendre les intérêts des agriculteurs.


               Le paysage de notre région au début du siècle doit commencer à ressembler à celui que                               connait

                                                                                     

               de grandes zones cultivées, des bois en fond de vallée,

               sur les hauteurs et ici ou là sur de mauvaises terres

              

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