histoire agriculture

 

 

  100% des terres labourables sont cultivées en céréales,

   à l'exception des fond de vallée ou l'on trouve des prés,

  et certains versants de collines réservés aux vignes.


   Il n'y a toujours pas de bois,

   mais des friches importantes dans les zones incultivables à cause du relief ou de la nature du sol.

  Sur notre commune , ces zones se situaient principalement sur la butte de l'Arbre et aux lieux-dits

             Le Canton Ruineux et les Grès.

     Sur la commune la vigne couvre environ 15% de la surface cultivée, répartie en 3 zones

                      AVANT

                    Le Mesnil

                   La Couperie.


    La production y est trés aléatoire.

    On cultive du raisin noir:

             Pinot

            Troyen

           Gouris ou Gamais

     et du raisin blanc

            Chardonnay              

          Meslier ou Melon.


    Les labours se faisaient le plus superficiellement possible pour ne pas remonter de craie du sous sol.

    La fertilisation s'effectuait par brulage des chaumes,

 

      double labour

  et fumure ( fumier de végétaux, déjections animales, et boues ménagéres)


     Les premiéres tentatives d'engrais vert apparaissent.

    L'assolement est toujours triennal

                       jachére labourée 4 fois dans l'année

                       blé ou seigle semé à l'automne

                      orge

    ,                 avoine

        ou sarrasin

      semé au printemps.

    La moisson se fait à la faucille

     pour les céréales à gros grains

    et à la faux pour les autres.

    Le battage se fait au fléau.


    Lors de la moisson et du battage la perte de grain reste importante.


       La culture du chanvre


        se développe et remplace progressivement celle du lin.

      La commune possédera de 1 à 9 hectares de chènevière sur des terres bien fumées,

    encloses et proches des villages.

      Le chanvre

     est séché et battu pour en extraire les graines qui, écrasées

      formeront l'huile alimentaire dite de "      chènevis"

      Le chanvre est ensuite mis à macérer dans l'eau des routoirs

      afin de pouvoir en extraire la fibre destinée à la fabrication de

     cordes et de toiles.

      On cultive également la navette


     comme engrais vert ou fourrage..

      La graine sert à l'alimentation des volailles,  et parfois à l'homme les années de disette.

      Les tiges et les cosses servent au chauffage, à défaut de bois.

     On peut dénombrer sur la commune environ 60 chevaux, unique animal de trait ety de labour,

       ainsi qu'une douzaine d'anes

      et de mulets ( chevaux du pauvre)


     Les troupeaux comptaient environ 200 bovins,

      700 ovins,

       une dizaine de chèvres

      et une quarantaine de porcs.


      L'introduction du Mérinos

     en 1806 améliore la qualité de la production de laine

       et permet un élevage plus intensif malgré une destruction trés

      importante du cheptel lors de l'invasion de 1814.


      La vaine pature qui avait été interdite en 1769 existe toujours

      ( la révolution ne s'est pas prononcée sur cette coutume)


       Néanmoins , les patures naturelles, et surtout artificielles se développent

          pour permettre l'accroissement des troupeaux et donc de la fumure.

     De méme, on commence à replanter des arbres et des haies

       pour protéger troupeaux et cultures du vent, du soleil ou de la sècheresse.

 

                                                                  A  Suivre        SECONDE PARTIE  DE 1830 à NOS JOURS